サモアについてのうた
(Samoa ni tsuite no uta)
Une chanson sur les Samoa

Une conférence par l’artiste interdisciplinaire Yuki Kihara

Jeudi, 13 juin 2019
17h30-18h30
Université Concordia
1515 Ste-Catherine O
Local EV-1.615

En Anglais
Entrée gratuite, aucune place réservée
Présenté par GAX 2019
Supporté par Art Speaks

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‘サモアについてのうた (Samoa ni tsuite no uta) | A song about Sāmoa’(2019–) detail by Yuki Kihara.
Funding received from Creative New Zealand – the national arts development agency of the Government of New Zealand. Courtesy of Yuki Kihara and Milford Galleries Dunedin, Aotearoa New Zealand.

ART SPEAKS est fier de supporter la conférence principale de la Global Asia/Pacific Art
Exchange (GAX 2019) à Tiohtiá:ke (Montréal) sur le thème des relations autochtones
asiatiques en art contemporain.

Dans cette présentation principale, Yuki Kihara discute son nouveau corpus d’oeuvres, don le
titre est adapté de la chanson populaire japonaise ‘サモア島の歌 (Samoatou no uta)’ ce qui
signifie « Une chanson provenant des Samoa ». Les manuels scolaires de musique dans les
écoles japonaise incluent cette chanson. Les paroles décrivent l’archipel samoan situé dans
les îles de l’océan Pacifique, lieu que les multiples peuples autochtones Polynésiens
appellent le Moana; une sorte de paysage terrestre colonisé par des « sauvages nobles »,
comme le comprend l’imaginaire typiquement romantique et orientaliste don le Japon voisin
est aussi emprise depuis la période Edo au XVII siècle.

Le travail oeuvre à subvertir le regard colonial en illuminant l’expérience vécue dans le
Moana tout en re-cadrant la relation entre le Japon et le Moana, spécifiquement les Samoa.
Comme point de départ conceptuel, le travail prend une interprétation autochtone de
l’identité trans-Moana, du genre, et l’histoire, tout en se référant à l’héritage interracial
Japonais et Samoan.

Cette conférence explore les fils conceptuels étayant les cinq premiers de 20 kimono «
autochtonisés » présentés en cinq itérations, de 2019 à 2023, et créés par l’artiste avec des
spectateur.ice.s autochtone en tête.

Un lancement de son livre Samoan Queer Lives (Little Island Press, NZ), co-édité par Kihara et
Dan Taulapapa McMullin, suivra la conférence.

À propos de Yuki Kihara
Native des Samoa, Yuki Kihara est artiste interdisciplinaire don le travail cherche à défier les
narratifs historiques dominants et singuliers par les arts visuels, la danse, et la pratique
curatoriale. Sa pratique engage l’histoire post-coloniale et les représentation de comment il
croise et entrelace avec la race, le genre, la spiritualité et la politique sexuelle. Kihara vie et
travaille aux Samoa. Le Metropolitan Museum of Art à présenté une exposition solo de Kihara,
Living Photographs, en 2008 et à ensuite acquis son travail pour leur collection permanente.
Les oeuvres de Kihara sont aussi conservées dans d’autres collections majeures, tel que le Los
Angelese County Museum of Art, le British Museum, Giorgia Armani, en plus d’être inclue
dans multiples expositions tel que le Asia Pacific Triennial (2002 et 2015), le Auckland
Triennial (2009), le Sakahàn Quinquennial (2013), le Daegu Photo Biennale (2014), le
Honolulu Biennial (2017), et le Bangkok Art Biennale (2018). Kihara est chercheuse au Musée
nationale des cultures mondiales aux Pays-Bas.
Cet évènement du Centre for Interdisciplinary Studies in Society and Culture (CISSC) est coprésenté
dans le cadre de la Global Asia/Pacific Art Exchange internationale 2019, intitulé
“GAX 2019 Tiohtiá:ke/Montreal: Asian Indigenous Relations in Contemporary Art,” du 11-15
juin.
Le CISSC travaille en collaboration avec la Asian/Pacific/American Institute à la New York
University, le NYU GAX Network, la NYU Global Research Initiatives, l’office du Provost; la
chaire de recherche de l’Université Concordia en histoires de l’art ethno-culturels, Art Speaks,
et la Gail and Stephen A. Jarislowsky Institute of Studies in Canadian Art.
Découvrez le programme complet ou envoyez un email à GAX2019Montreal@gmail.com.