LaToya Ruby Frazier et Steve Locke

Mercredi 30 octobre, 2024, 19 h 00
Cinéma du Musée
1379-A rue Sherbrooke O, Montreal

En anglais
Entrée gratuite, aucune réservation requise

Présente par ART SPEAKS

Photo:
Steve Locke — Ross Collab
LaToya Ruby Frazier — Luigi De Palma


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Art Speaks est ravie de présenter une discussion entre LaToya Ruby Frazier et Steve Locke

En s’appuyant sur leurs récentes expositions—celle de LaToya Ruby Frazier au MoMA et celle de Steve Locke au MASS MoCA—ces deux artistes engagé·es réfléchiront à leur exploration des structures de pouvoir raciales, sociales, économiques et artistiques. Avec leur intérêt partagé pour les domaines de l’histoire, de la justice, du racisme, de la violence systémique, de l’éducation, des droits des personnes queers et des soins de santé, Frazier et Locke envisagent tous·tes deux leur travail comme une plateforme leur permettant d’aborder des enjeux mondiaux qui exigent notre attention.

La discussion passera du macro au micro et abordera à la fois leur cheminement personnel, leur conception du rôle de l’artiste, les écrivain·es qui inspirent leur démarche (en particulier James Baldwin), leur rapport très différent à la pratique du portrait et leur commémoration respective de Breonna Taylor et de Freddie Gray. En se penchant sur les conditions de travail ou sur la violence policière que subissent les personnes noires ou queers, Frazier et Locke dénoncent des injustices, reconnaissent les victoires malgré la persistance de la répression et examinent les rapports sociaux complexes qui découlent d’histoires communes de marginalisation, d’oppression et de solidarité.


Le travail de LaToya Ruby Frazier documente les villes postindustrielles américaines et leurs récits croisés autour du travail, du genre et des enjeux raciaux. Militante et conteuse hors pair, l’artiste crée des photographies intimes qui donnent à voir la vie et les modes de résistance de la classe ouvrière face au racisme environnemental. Découlant de la tradition du documentaire social, le travail de Frazier revendique une dignité pour ses collaborateur·rices tout en dénonçant le coût humain de l’industrie. Elle montre comment l’art peut devenir un puissant levier de transformation sociale.

LaToya Ruby Frazier a été lauréate de nombreux prix, notamment la bourse MacArthur et le prix de la meilleure publication ICP Infinity Award pour son premier livre The Notion of Family. Ses œuvres sont exposées et collectionnées à l’international, notamment au Solomon R. Guggenheim Museum, au J. Paul Getty Museum, à l’Art Gallery of Ontario et au The Museum of Modern Art, à New York, où vient de se clore une rétrospective consacrée à l’artiste et intitulée Monuments of Solidarity.

Steve Locke est un artiste qui travaille avec les médiums de la peinture, du dessin, de la sculpture et de l’installation. Sa pratique pose un regard critique sur le canon occidental afin d’interroger les liens entre désir, identité, violence et mémoire. Elle nous incite à mettre en cause un présent complexe et un passé douloureux en repensant les rapports entre hommes, ou encore l’enchevêtrement du racisme dans la culture américaine.

Le travail de Locke a été présenté au cours d’expositions solo au Moss Arts Center, à l’institut Virginia Tech, au Isabella Stewart Gardner Museum, au Museum of Contemporary Art Detroit, à l’Institute of Contemporary Art, à Boston, et plus récemment, au MASS MoCA, où une importante rétrospective de son travail, intitulée The Fire Next Time, a été inaugurée au mois d’août. Ses œuvres se retrouvent dans  les collections d’institutions telles que le Black Mountain College Museum + Arts Center, le AKG Art Museum, l’Institute of Contemporary Art Boston, le Museum of Fine Arts, Boston et la National Gallery of Art, à Washington.


ART SPEAKS a pour mandat de présenter une plate-forme d’artiste et d’experts d’envergure internationale dont la vision suscite la réflexion.

artspeaks.ca
@artspeaks_mtl

Momus Talks:
Charting an Inflection Point in Art Criticism and Publishing


Vendredi, 12 avril, 2024, 18 h 00
Foire Plural
Grand Quay, Port de Montreal
200 rue de la Commune O.

En Anglais
Entrée gratuite avec une billet pour la foire, sans réservation

Présenté by Momus
Supporté par ART SPEAKS

ART SPEAKS est fière de soutenir Momus pour une table ronde intitulée Charting an Inflection
Point in Art Criticism and Publishing
, présentée à l’édition 2024 de la foire d’art contemporain
Plural.

Critiques et éditrices Momus Merray Gerges, Jessica Lynne, and Catherine G. Wagley se
rassembleront pour discuter le point d’inflexion significatif auquel nous nous trouvons dans
l’édition et la critique d’art. La conversation, modérée par la fondatrice et rédactrice en chef
de Momus Sky Goodden, touchera aux sujets de nouvelles menaces existentielles à l’écriture
sur l’art (boycotts, fermetures, et conglomérations!) mais se concentrera largement sur les
potentiels dégénératifs et redirecteurs de ce moment, spécialement pour les éditions
indépendantes et les écrivain.ne.s historiquements sous-représenté.e.s.

Modératrice: Sky Goodden, rédactrice en chef de Momus
Participantes: Merray Gerges, éditrice associée; Jessica Lynne, éditrice associée; and
Catherine G. Wagley, éditrice en chef.

À propos de Momus
Momus est une plateforme en ligne pour la critique et l’écriture sur l’art. Dirigé par rédactrice
fondatrice Sky Goodden, Momus est basé à Montréal, avec une équipe internationale basée
à Bruxelles, Los Angeles, New York, Terre-Neuve, et Dubai. Iels sont dédié.e.s à un model de
discours qui est pluraliste et rigoureux.

Lancé en 2014, Momus à publié plus de 750 textes, plusieurs d’entre eux par des critiques
émergeant.e.s. Leurs éditeur.rice.s offre un retour sensible et et du support éditorial
approfondi aux écrivain.e.s à toutes les stades de leur carrière et toutes les étapes de
l’écriture d’un texte. Momus offre des honoraires au delà de la moyenne de l’industrie, tout
en assurant que tout son contenu est disponible au lecteur.rice.s gratuitement. En 2017, iels
on initié Momus: The Podcast, co-animé par directrice des programmes Lauren Wetmore et
Sky Goodden, comme composante de leurs efforts d’emmener la critique jusque dans un
registre conversationnel.

En 2019, Momus à établi une série d’initiatives de mentorat pour les écrivain.e.s,
éditeur.rice.s, journalistes, et éditeur.rice.s émergeant.e.s. Les programmes Momus
Programs
(ce qui inclu des résidences et fellowships) sont conçus pour supporter des
écrivain.e.s sur l’art provenant de populations historiquement sous-représentées grace à du
développement professionnel et du réseautage de pairs, tracer de nouveaux défis de façon
transparente et offrir the opportunités dans le domaine.

Dans toutes leurs activités, Momus s’efforcent to construire une infrastructure de l’écriture sur
l’art qui est réactive et collaborative. Iels développent des partenariats valorisés avec d’autres
meneurs d’industrie, incluant Forge Project, Eyebeam Center for Art + Technology, et Critical
Minded, et continuent de grandir leur réseau. Dans le long et court terme, iels visent à servir
les écrivain.e.s de l’art sous-représenté.e.s et des publics sous-adressés. Momus travail avec
la conviction que l’écriture sur l’art est intégrale à notre écosystème culturel. Iels valorisent la
critique comme essentiel, imaginative, et un métier en soi.

Momus Talks est une série continue d’évènements publiques organisés par Momus, souvent
avec leur collègues et collaborateur.rice.s international.e.s. Variant en format de conférences
d’artistes et tables rondes de critiques d’art, jusqu’à des lancement de livres et
enregistrement en direct de balados, Momus Talks visent à galvaniser des communautés
autour d’un model d’écriture sur l’art et de la critique qui est pluraliste et rigoureux.

David Wallace-Wells et Amitav Ghosh : Une conférence sur le climat

Mercredi 27 septembre, 2023, 18 h 00
Théâtre Outremont
1248, avenue Bernard Ouest, Outremont

En anglais
Entrée gratuite, aucune réservation requise

Présente par ART SPEAKS

David-Wallace Wells photo : Beowulf Sheehan
Amitav Ghosh photo : Ivo van der Bent

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Cet automne, Art Speaks s’attaquera à l’enjeu le plus pressant de notre temps : la crise climatique. Le 27 septembre prochain, soyez des nôtres pour assister à une discussion entre deux des auteurs les plus influents à écrire sur le sujet. Après un été sans précédent au cours duquel les phénomènes météorologiques les plus extrêmes sont survenus dans les pays du Nord, les connaissances approfondies de nos invités, tous deux des spécialistes dans le domaine, sauront nourrir notre réflexion sur l’environnement et notre avenir planétaire. Tandis que des feux de forêt dévastateurs continuent de faire rage au pays, cette discussion arrive à point nommé.

Amitav Ghosh est l’auteur de plusieurs livres primés, notamment Le palais des miroirs, Le pays des marées et la Trilogie de l’Ibis Un océan de pavots, Un fleuve de fumée et Un déluge de feu. Son essai Le grand dérangement : d’autres récits à l’ère de la crise est paru en 2016. Ses livres récents comprennent Gun Island (2019) et The Nutmeg’s Curse: Parables for a Planet in Crisis (2021). Amitav Ghosh détient deux prix couronnant l’ensemble de sa carrière et quatre doctorats honorifiques. 

David Wallace-Wells est chroniqueur pour la rubrique « Opinion » du New York Times et pour le New York Times Magazine, et l’auteur du bestseller international La Terre inhabitable : vivre avec 4 °C de plus, que The Guardian a caractérisé de « livre définissant toute une époque » et que le Washington Post a appelé le « Printemps silencieux de notre temps ». Auparavant, il était le rédacteur en chef adjoint du New York Magazine, et précédemment, celui du Paris Review.

Helen Molesworth En conversation avec Jarrett Earnest

Jeudi 11 mai 2023 à 18 h
Cinéma du Musée
1379-A rue Sherbrooke Ouest

En anglais
Gratuite, aucune réservation

Présente par ART SPEAKS

Crédits photo : Helen Molesworth par Brigitte Lacombe. Jarrett Earnest par Jonathan Grassi.


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Art Speaks est ravie de présenter une discussion entre Helen Molesworth et Jarrett Earnest autour de la remarquable carrière de Molesworth et de son parcours impressionnant en tant que chercheuse, autrice, conservatrice et commissaire dans le milieu des arts.

Helen Molesworth est une autrice et commissaire indépendante basée à Los Angeles. Récemment, elle a animé Death of an Artist, un balado en six parties portant sur les destins enchevêtrés de Carl Andre et d’Ana Mendieta. Elle a aussi été l’animatrice et la conceptrice du balado Recording Artists, produit par le centre Getty. Elle anime également PROGRAM, une série d’entretiens avec des artistes et écrivain·e·s enregistrés à la David Zwirner Gallery et diffusés en direct sur le site de la galerie. Parmi les grandes expositions qu’elle a commissariées, on retrouve One Day at a Time: Manny Farber and Termite Art Leap Before You Look: Black Mountain College 1933–1957 Dance/DrawThis Will Have Been: Art, Love & Politics in the 1980s Part Object Part Sculpture et Work Ethic. Elle a organisé des expositions monographiques autour des œuvres de Ruth Asawa, de Moyra Davey, de Noah Davis, de Louise Lawler, de Steve Locke, d’Anna Maria Maiolino, de Josiah McElheny, de Kerry James Marshall, de Catherine Opie, d’Amy Sillman et de Luc Tuymans. Elle a signé de nombreux essais parus dans des catalogues et des articles dans ArtforumArt JournalDocuments et October. En 2011, le Center for Curatorial Studies du Bard College lui a décerné le prix Audrey Irmas Award for Curatorial Excellence. En 2021, elle a obtenu la Bourse Guggenheim Fellowship, et en 2022, elle s’est mérité le prix Clark Art Writing Prize.

Jarrett Earnest est un auteur et commissaire vivant à New York. Il est l’auteur de What it Means to Write About Art: Interviews with Art Critics (2018) et a dirigé les publications The Young and Evil: Queer Modernism in New York, 1930-1955 (2020), Painting is a Supreme Fiction: Writings by Jesse Murry, 1980-1993 (2021) et Devotion: today’s future becomes tomorrow archive (2022). Ses critiques d’art sont parues dans des revues et des catalogues d’exposition partout dans le monde, et il publie régulièrement des recensions dans le New York Review of Books. Son recueil de photographies et de textes Valid Until Sunset paraîtra cet automne.

Lucas Zwirner en conversation avec Tau Lewis et Woody De Othello

Le mercredi 12 avril 2023 18 h
Amphithéâtre GESÙ
1200, rue Bleury

En anglais
Entreé gratuite, aucune place réservée

Présente par ART SPEAKS

Gauche: Lucas Zwirner par Weston Wells; en haut à droite: Tau Lewis, 2022, avec l’aimable permission de l’artiste et de 52 Walker, New York. Photo par Hannah Price; en bas à droite: Photo par Woody De Othello


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Joignez-vous à nous pour une discussion enlevante portant sur les réalités du succès de l’art contemporain à l’échelle internationale. Tau Lewis et Woody De Othello, deux des artistes actuels les plus passionnants et innovants, partageront leurs expériences et leurs idées au sujet de la relation complexe qui existe entre les exigences artistiques et leurs processus créatifs. En tant que leader respecté du monde de l’art et force motrice derrière maintes initiatives créatives, Lucas Zwirner, responsable du contenu à la David Zwirner Gallery, animera la discussion, en plus d’y apporter sa vision unique. Issues d’une génération qui redéfinit les frontières et les possibilités de l’art contemporain, les trois parties exprimeront leur point de vue face aux complexités du monde de l’art postpandémique. Ne manquez pas cet échange stimulant qui inspirera, redéfinira et élèvera votre compréhension de l’art contemporain.

Art Speaks se consacre à présenter une plateforme d’artistes et de penseurs internationaux en vue de provoquer et d’inciter à la réflexion.

Lucas Zwirner est responsable du contenu à la David Zwirner Gallery, où il supervise tous les aspects de l’édition en galerie à travers les livres, le Web, les films et les balados. En plus d’être à l’origine de la publication de la collection ekphrasis et de courts textes sur la culture visuelle rédigés par des artistes et des écrivains rarement publiés en anglais, ainsi que de la diffusion du balado primé Dialogues, Lucas aide également à diriger certaines initiatives numériques. Parmi celles-ci, mentionnons notamment Platform, une société indépendante fondée en 2021. Également écrivain et traducteur, son travail a été présenté dans The Drift, The Paris Review et An Elias Canetti Reader, édité par Josh Cohen et publié par Farrar, Straus and Giroux. Il est diplômé du Yale College, où il a étudié la littérature comparée et la philosophie.

Le travail de Tau Lewis (née en 1993 à Toronto, au Canada) a récemment été exposé à la 59e Biennale de Venise et au 52 Walker, à New York. Elle à également été présenté dans plusieurs musées et institutions, dont le Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa, Ontario), le MoMA PS1 et le New Museum (New York), le Hepworth Wakefield (Wakefield, Royaume-Uni) et les College Art Galleries (Saskatoon, Saskatchewan). Certaines de ses œuvres ont été acquises par les collections permanentes du Metropolitan Museum of Art, Library Collection (New York), le Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa, Ontario), l’Institute of Contemporary Art (Miami, Floride), The Hammer Museum (Los Angeles, Californie) et le Musée des beaux-arts de Montréal (Québec). Lewis vit et travaille actuellement à Brooklyn (New York).

Woody De Othello (né en 1991, à Miami) est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts du California College of Arts de San Francisco et d’un baccalauréat en beaux-arts de la Florida Atlantic University. Son travail fait notamment partie des collections permanentes de l’ICA (Miami), du SFMOMA (San Francisco), du Seattle Art Museum, du LACMA (Los Angeles), du Museum of Fine Arts (Boston), du Carnegie Museum of Art (Pittsburgh), du San Jose Museum of Art (Californie), du John Michael Kohler Arts Center (Sheboygan, Wisconsin) et du MAXXI National Museum of 21st Century Art (Rome, Italie). Ses œuvres ont été exposées dans le cadre de diverses expositions collectives à la Hayward Gallery de Londres, au Metropolitan Museum of Art (New York), au Smithsonian American Art Museum et à la Renwick Gallery (Washington D.C.), au Whitney Museum of American Art (New York), à la Fabric Workshop (Philadelphie), à la première édition de FRONT International: Cleveland Triennial, à la 33e Biennale de Ljubljana (Slovénie) ainsi qu’au Center for Craft (Asheville, Caroline du Nord), entre autres. Il est représenté par la galerie Jessica Silverman (San Francisco) et la galerie Karma (New York). Othello vit et travaille à Oakland, en Californie.

l’art au mépris de la circulation virale des images
Jason Farago

Lundi 16 mai 2022 à 18 h
Auditorium Maxwell-Cummings
Musée des beaux-arts de Montréal
1379-A rue Sherbrooke Ouest

En anglais
Gratuit, réservation en ligne obligatoire (des frais de service s’appliquent)

Présenté par ART SPEAKS et le Musée des beaux-arts de Montréal

Photo Charles Aubin

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Art Speaks et Le Musée des beaux-arts de Montréal sont fiers de présenter une conférence inédite d’une des plus importantes voix de la critique d’art actuelle, Jason Farago du New York Times, qui nous entretiendra de la critique d’art à l’ère numérique.

On assiste, depuis dix ans, à une transformation en profondeur de notre contact avec les images – sur les écrans et les réseaux sociaux, par les partages et les fils de discussion –, où elles sont extraites de leur contexte, réintitulées, remaniées et remises en circulation. À une époque où la guerre, la maladie, les divertissements et la vie privée passent tous par le même flux d’images, comment l’art peut-il préserver sa spécificité ? Le peut-il seulement ? Dans cette conférence, Jason Farago examinera l’histoire de la circulation des images, de la presse à imprimer à Instagram, tout en s’intéressant aux nouvelles pratiques forgées par les artistes en réponse à cette évolution et à la survivance de l’art dans un monde peuplé d’images virales.

Jason Farago, critique culturel au New York Times, écrit sur l’art et la culture aux États-Unis et ailleurs. Il mène une brillante carrière récompensée en 2022 par le premier prix Silvers-Dudley en critique et journalisme. Il a écrit auparavant pour The Guardian, dont il a été le premier critique d’art américain et le premier chroniqueur web. Il a également été un fidèle collaborateur du New Yorker, de la BBC, de la National Public Radio (NPR), de la New York Review of Books et d’Artforum. Diplômé en histoire de l’art, il détient un baccalauréat de l’université Yale et une maîtrise du Courtauld Institute of Art de Londres.

RÉSERVATION

Art Speaks a pour mandat de présenter une plate-forme d’artistes et d’experts d’envergure internationale dont la vision suscite la réflexion.

Cette conférence en anglais sera suivie d’une période de questions en français et en anglais.

 

Conversations flow / form
Manuel Mathieu et Curtis Talwst Santiago en conversation


Mardi 14 septembre, 2021, 20 h sur IGTV
@artspeaksmtl | artspeaks.ca

Crédit images:
(gauche) Manuel Mathieu, The Prophetess 2, 2020, acrylique, craie, et colle sur canvas, 110 x 90 1/2 po.
(droite) Curtis Talwst Santiago, Saint Monix Mumala to the Lost and in Need, 2020, peinture, peinture en aérosol et fusain sur canvas, 32 x 32 po.

YouTube video

 

Art Speaks est ravie de présenter flow / form, une nouvelle plateforme d’échanges numérique qui sera lancée sur la chaîne IGTV de @artspeaksmtl, le mardi 14 septembre, 2021 à partir de 20 h avec une conversation entre les artistes pluridisciplinaires Manuel Mathieu et Curtis Talwst Santiago. Au cours d’une heure, les deux artistes discuteront des fondements de leurs pratiques artistiques, de ce qui les motive à créer et des convictions spirituelles qui donnent un sens à leur vie et à leur travail. Ce dialogue offre un regard unique au coeur de l’univers de ces artistes et révèle un moment authentique de connectivité.

Manuel Mathieu (né 1986, Port-au-Prince, Haïti) est diplômé de Goldsmiths, University of London. En 2020, le Musée des beaux-arts de Montréal et la Power Plant (Toronto) lui ont consacré des expositions individuelles. Mathieu était l’un des artistes-lauréats du Prix Sobey pour les arts en 2020. Son travail fait partie des collections du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée d’art contemporain de Montréal, du Musée des beaux-arts de Montréal et du Musée des beaux-arts du Canada.

Curtis Talwst Santiago (né 1979, Edmonton, Alberta) a étudié comme apprenti de l’artiste Lawrence Paul Yuxweluptun. Santiago a récemment présenté l’exposition personnelle Can’t I Alter à The Drawing Center, New York, NY en 2020 commissariée par Claire Gilman et présente actuellement une installation in situ, LIMING dans le cadre de l’exposition à multiples lieux THE GATE présentée dans le district de HafenCity de Hambourg. Son travail se trouve dans la collection permanente du Studio Museum in Harlem à New York, NY.

Catherine Opie & Robin Coste Lewis

Mercredi 13 novembre 2019, 19h
Cinéma du Musée
Musée des beaux-arts de Montréal
1379-A rue Sherbrooke Ouest

en anglais
Présentée par Art Speaks

Image : Catherine Opie, Untitled #6, 2012, Pigment print, 40 x 60 inches ©Catherine Opie, Courtesy of Regen Projects, Los Angeles and Lehmann Maupin, New York, Hong Kong and Seoul. | * Robin Coste Lewis, “On the Road to Sri Bhuvaneshwari,” Voyage of the Sable Venus and Other Poems (New York: Alfred A. Knopf, 2015) 12.


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Crédit vidéo Ralitsa Doncheva
Crédit photo Vivardy Boursiquot

Art Speaks a le grand plaisir de présenter une conversation fascinante entre l’artiste CATHERINE OPIE et la poète ROBIN COSTE LEWIS. Cet échange convivial portera sur les idées qui s’entrecroisent dans leur travail respectif, évoquant le féminisme, la maternité, l’identité, la représentation et la couleur bleue. Opie et Lewis sont toutes deux récipiendaires du prestigieux prix Guggenheim Fellowship (2019).

Catherine Opie (né en 1961) combine la photographie, le film, le collage et la céramique dans son travail. Elle a été exposée largement à travers les États-Unis et à l’international. En 2008, le Guggenheim Museum à New York lui a consacré une rétrospective de mi-carrière, Catherine Opie : American Photographer. Elle est professeure en photographie à University of California, Los Angeles.

Robin Coste Lewis (né en 1964) est la poète officielle de Los Angeles. Son premier recueil de poésie Voyage of the Sable Venus (Knopf, 2015) a remporté le National Book Award for Poetry en 2015. Son travail paraît dans de nombreuses revues et anthologies dont The New Yorker, The Paris Review et The New York Times, parmi d’autres. Elle est présentement écrivaine résidente à University of South California.

partenaire/partner

サモアについてのうた
(Samoa ni tsuite no uta)
Une chanson sur les Samoa

Une conférence par l’artiste interdisciplinaire Yuki Kihara

Jeudi, 13 juin 2019
17h30-18h30
Université Concordia
1515 Ste-Catherine O
Local EV-1.615

En Anglais
Entrée gratuite, aucune place réservée
Présenté par GAX 2019
Supporté par Art Speaks

‘サモアについてのうた (Samoa ni tsuite no uta) | A song about Sāmoa’(2019–) detail by Yuki Kihara.
Funding received from Creative New Zealand – the national arts development agency of the Government of New Zealand. Courtesy of Yuki Kihara and Milford Galleries Dunedin, Aotearoa New Zealand.

ART SPEAKS est fier de supporter la conférence principale de la Global Asia/Pacific Art
Exchange (GAX 2019) à Tiohtiá:ke (Montréal) sur le thème des relations autochtones
asiatiques en art contemporain.

Dans cette présentation principale, Yuki Kihara discute son nouveau corpus d’oeuvres, don le
titre est adapté de la chanson populaire japonaise ‘サモア島の歌 (Samoatou no uta)’ ce qui
signifie « Une chanson provenant des Samoa ». Les manuels scolaires de musique dans les
écoles japonaise incluent cette chanson. Les paroles décrivent l’archipel samoan situé dans
les îles de l’océan Pacifique, lieu que les multiples peuples autochtones Polynésiens
appellent le Moana; une sorte de paysage terrestre colonisé par des « sauvages nobles »,
comme le comprend l’imaginaire typiquement romantique et orientaliste don le Japon voisin
est aussi emprise depuis la période Edo au XVII siècle.

Le travail oeuvre à subvertir le regard colonial en illuminant l’expérience vécue dans le
Moana tout en re-cadrant la relation entre le Japon et le Moana, spécifiquement les Samoa.
Comme point de départ conceptuel, le travail prend une interprétation autochtone de
l’identité trans-Moana, du genre, et l’histoire, tout en se référant à l’héritage interracial
Japonais et Samoan.

Cette conférence explore les fils conceptuels étayant les cinq premiers de 20 kimono «
autochtonisés » présentés en cinq itérations, de 2019 à 2023, et créés par l’artiste avec des
spectateur.ice.s autochtone en tête.

Un lancement de son livre Samoan Queer Lives (Little Island Press, NZ), co-édité par Kihara et
Dan Taulapapa McMullin, suivra la conférence.

À propos de Yuki Kihara
Native des Samoa, Yuki Kihara est artiste interdisciplinaire don le travail cherche à défier les
narratifs historiques dominants et singuliers par les arts visuels, la danse, et la pratique
curatoriale. Sa pratique engage l’histoire post-coloniale et les représentation de comment il
croise et entrelace avec la race, le genre, la spiritualité et la politique sexuelle. Kihara vie et
travaille aux Samoa. Le Metropolitan Museum of Art à présenté une exposition solo de Kihara,
Living Photographs, en 2008 et à ensuite acquis son travail pour leur collection permanente.
Les oeuvres de Kihara sont aussi conservées dans d’autres collections majeures, tel que le Los
Angelese County Museum of Art, le British Museum, Giorgia Armani, en plus d’être inclue
dans multiples expositions tel que le Asia Pacific Triennial (2002 et 2015), le Auckland
Triennial (2009), le Sakahàn Quinquennial (2013), le Daegu Photo Biennale (2014), le
Honolulu Biennial (2017), et le Bangkok Art Biennale (2018). Kihara est chercheuse au Musée
nationale des cultures mondiales aux Pays-Bas.
Cet évènement du Centre for Interdisciplinary Studies in Society and Culture (CISSC) est coprésenté
dans le cadre de la Global Asia/Pacific Art Exchange internationale 2019, intitulé
“GAX 2019 Tiohtiá:ke/Montreal: Asian Indigenous Relations in Contemporary Art,” du 11-15
juin.
Le CISSC travaille en collaboration avec la Asian/Pacific/American Institute à la New York
University, le NYU GAX Network, la NYU Global Research Initiatives, l’office du Provost; la
chaire de recherche de l’Université Concordia en histoires de l’art ethno-culturels, Art Speaks,
et la Gail and Stephen A. Jarislowsky Institute of Studies in Canadian Art.
Découvrez le programme complet ou envoyez un email à GAX2019Montreal@gmail.com.

L’Art d’abord, tout le reste suit
Une conférence de Jerry Saltz

Mercredi 3 Avril 2019, 19 h
Théâtre Outremont
1248 avenue Bernard Ouest

En anglais
entrée gratuite, aucune réservation
Présentée par ART SPEAKS


crédit photo Celeste Sloman

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crédit photo Eve Tagny

“Art tells you things you didn’t know you needed to know.” – Jerry Saltz

Art Speaks a le plaisir de présenter une conférence par le critique d’art éminent JERRY SALTZ.

Jerry Saltz est un écrivain provocateur et ingénieux qui dépeint l’art et son marché avec une perspicacité tranchante. Il est perçu comme étant le “people’s critic” de par son habileté à susciter l’intérêt d’un public élargi, et pour son rôle rassembleur à travers les médias sociaux où il stimule des débats animés sur l’art et sur la politique.

Depuis 2007, Saltz est le principal critique d’art du New York magazine, et occupait le même poste entre 1998 et 2007 au Village Voice. Il est le lauréat du Pulitzer Prize for Criticism 2018 et du National Magazine Award for Criticism en 2015. Il a enseigné à Columbia University, Yale University et au School of the Art Institute of Chicago et a écrit pour Frieze, Parkett et Art in American, parmi plusieurs autres publications.

artspeaks.ca
#artspeaksmtl

Quel lien peut-il y avoir entre l’art et le prix du poisson?
Une conférence de Zita Cobb

Lundi 12 novembre 2018, 19 h
DB Clarke Theater
Henry F. Hall Building
1455 boulevard de Maisonneuve Ouest

En anglais
entrée gratuite, aucune réservation
Présentée par ART SPEAKS


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crédit photo Eve Tagny

Intellectuelle dynamique et entrepreneure sociale à succès, ZITA COBB suscite l’inspiration à travers le monde par son approche visionnaire afin de réaliser la transformation de son île natale, Fogo, à Terre-Neuve. Les initiatives de Cobb ont permis de soutenir le renouveau du secteur économique sur l’île Fogo, qui fût ravagée suite à l’effondrement de l’industrie de la pêche à la morue. Son premier projet, Fogo Island Arts, est un programme de résidences de renommée mondiale destinées aux artistes, commissaires, écrivains et experts canadiens et internationaux. Ces derniers sont invités à vivre au sein des communautés et à travailler dans des ateliers conçus sur mesure par un architecte et juchés sur des falaises surplombant l’Océan Atlantique. Jumana Manna, Abbas Akhavan, Brian Jungen et Janice Kerbel figurent parmi les artistes qui ont fait partie du programme.

Par l’entremise de Shorefast, l’organisation qu’elle a fondée avec deux de ses frères, elle développe de nombreuses initiatives qui atteignent de façon admirable son objectif de revivifier la résilience de sa communauté. Son histoire captivante et son engagement envers la philosophie du Dr Gill Chin qui propose de « créer un réseau global de localités intensément régionales» seront au cœur de sa conférence à Montréal. L’approche exemplaire de Zita Cobb à l’égard du renouveau rural lui a valu des éloges à travers le monde, un doctorat honorifique de l’Université McGill ainsi que l’Ordre du Canada (2016).

La conférence sera suivie d’une conversation avec Nicolaus Schafhausen (directeur stratégique) et Alexandra McIntosh (directrice de la programmation et des expositions) de Fogo Island Arts.

ART SPEAKS a pour mandat de présenter une plate-forme d’artistes et d’experts d’envergure internationale dont la vision suscite la réflexion.

artspeaks.ca
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THE BLACK MADONNA
UNE CONFÉRENCE DE THEASTER GATES

Mardi 20 mars 2018,18h30
Musée des beaux-arts de Montréal
Auditorium Maxwell-Cummings
1379A, rue Sherbrooke Ouest

En anglais
Présentée par ART SPEAKS et DHC/ART Fondation pour l’art contemporain

Theaster Gates, photo par Sarah Pooley, avec l’aimable permission de l’artiste et White Cube.

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Art Speaks et DHC/ART Fondation pour l’art contemporain sont heureux de présenter, The Black Madonna [La Vierge noire], une conférence de l’artiste Theaster Gates.

Theaster Gates est réputé à l’échelle internationale pour sa pratique interdisciplinaire qui comprend la sculpture, l’installation, la peinture, le son, la performance et l’intervention dans l’espace urbain. Reconnu pour sa remise en circulation du capital généré par le monde de l’art, Gates s’intéresse à la possible «vie au cœur des choses». Il renverse habilement les valeurs artistiques, foncières et humaines. Dans tous les aspects de son œuvre, il traite de la question de l’espace des Noirs comme un exercice formel – déterminé par la volonté collective, l’action artistique et les tactiques d’un pragmatique.

Dans le cadre de cet événement spécial, Gates parlera de ses recherches récentes pour le projet à volets multiples The Black Madonna, qui se déploie sous la forme d’expositions et de performances inspirées de sources diverses, allant des représentations puissantes de la Vierge dans les églises et musées européens au vaste fonds d’archives imprimées de la Johnson Publishing Corporation, la maison d’édition de Chicago des revues Jet et Ebony. Cette exploration de l’histoire de la femme noire et de son image fera l’objet d’expositions dans quatre différentes institutions en 2018.

The Black Madonna sera présentée au Kunstmuseum de Bâle, en Suisse (9 juin–21 octobre 2018), au Musée Sprengel à Hanovre, en Allemagne [en tant que lauréat du prix Kurt Schwitters] (à partir du 22 juin 2018), à la Fondation Prada à Milan, en Italie (septembre 2018–janvier 2019), et à la Haus der Kunst de Munich, en Allemagne (à partir d’octobre 2018).

Theaster Gates est né en 1973 à Chicago, où il vit et travaille. Il a présenté des expositions et des performances à la National Gallery of Art à Washington (2017), au Musée des beaux-arts de l’Ontario à Toronto (2016), à la Fondazione Prada à Milan (2016), à la Whitechapel Gallery à Londres (2013), à la Punta della Dogana à Venise (2013) et à la dOCUMENTA (13) à Kassel (2012). Il a notamment remporté le prix Artes Mundi 6 en 2013 et le prix de sculpture du Nasher Sculpture Center en 2018; et en 2017, il s’est vu remettre la Légion d’Honneur.

Art Speaks
Art Speaks souhaite créer des conversations stimulantes et approfondir notre compréhension du monde à travers l’optique de l’art contemporain. L’organisation a pour mandat de présenter une plate-forme d’artistes et d’experts d’envergure internationale dont la vision suscite la réflexion. Tous les évènements sont gratuits et ouverts à tous/toutes.

DHC/ART Fondation pour l’art contemporain
Établie en 2007, la fondation DHC/ART est un organisme sans but lucratif qui se consacre à la présentation de l’art contemporain. Abritée dans deux bâtiments patrimoniaux situés au cœur du Vieux-Montréal, DHC/ART offre une programmation qui s’est mérité la faveur critique aussi bien ici qu’à l’étranger. Chaque année, la Fondation offre deux à trois expositions majeures, une série d’événements publics, des projets spéciaux de collaboration et un programme d’éducation innovateur. D’envergure internationale, tout en étant à l’écoute du contexte montréalais, la programmation entière de DHC/ART est offerte gratuitement afin de renforcer son engagement à être accessible pour favoriser une discussion sur la manière dont l’art contemporain est porteur de sujets et d’idées qui reflètent et touchent notre vie au quotidien.

Thelma Golden
Mercredi 29 novembre 2017, 19h
Musée d’art contemporain de Montréal

En anglais
Présentée par ART SPEAKS

crédit photo Julie Skaratt

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Thelma Golden, directrice et conservatrice en chef du Studio Museum de Harlem, a profondément influencé notre perception de l’art. Depuis le début des années 1990, ses expositions visionnaires ont provoqué, dans le domaine de l’art contemporain, un dialogue important sur les enjeux liés à la culture et aux réalités raciales aux États-Unis. Animé par la conviction que l’art peut être un vecteur de changements sur le plan politique et social, son travail nous amène à reformuler notre vision du monde.

Golden a été l’une des commissaires de l’importante Biennale du Whitney en 1993, une expérience qui l’a ensuite menée à organiser l’exposition emblématique Black Male: Representations of Masculinity in Contemporary American Art au Whitney Museum of American Art (1994). Ses expositions au Studio Museum, dont Freestyle (2001), Frequency (2005) et Flow (2008), cherchent à définir et à mettre en valeur l’expérience d’une nouvelle génération d’artistes noirs à travers le monde.

Hajra Waheed
Conversations intimes
4 octobre 2017

En anglais
Présentée par ART SPEAKS

crédit photo Kaveh Nabatian

 

Hajra Waheed’s multidisciplinary practice ranges from interactive installations to collage, video, sound and sculpture. Prompted by news accounts and extensive research, Waheed uses complex narrative structures to explore issues surrounding covert power, mass surveillance, cultural distortion and the traumas and alienation of displaced subjects via mass migration. Over the last decade, Waheed has participated in exhibitions worldwide, most recently including the 57th International Art Exhibition – La Biennale di Venezia, VIVA ARTE VIVA, Venice (2017); 11th Gwangju Biennale, South Korea (2016); The Cyphers, BALTIC Centre for Contemporary Art, Gateshead, UK (2016); Still Against the Sky, KW Institute for Contemporary Art, Berlin (2015); L’avenir (Looking Forward), La Biennale de Montréal, Musée d’art contemporain de Montréal, QC (2014).

She received the prestigious 2014 Victor Martyn Lynch-Staunton Award for outstanding achievement as a Canadian mid-career visual artist and was shortlisted for the 2016 Sobey ArtAward, Canada’s preeminent contemporary art prize. Waheed’s works can be found in permanent collections including MOMA, New York; British Museum, London; the National Gallery of Canada, Ottawa; Burger Collection, Zurich/Hong Kong and Devi Art Foundation, New Delhi.

Hajra Waheed (b. 1980, Canada) lives and works in Montréal.

Frances Stark
Jeudi le 17 novembre, 2016
Auditorium Maxwell-Cummings
1379A Sherbrooke O
Musée des beaux-arts de Montréal

En anglais
Présentée par ART SPEAKS


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Frances Stark est une artiste interdisciplinaire en mi-carrière basée à Los Angeles.

Se servant de l’écriture, d’images et de sources littéraires, elle puise ses sujets provocateurs dans la complexité du quotidien. Réputée pour son approche crue, elle se dévoile entièrement dans ses œuvres – exploitant le personnel pour se référer aux préoccupations complexes du grand public, comme le fait la littérature.

Son œuvre présentement exposée à la Biennale de Montréal, Osservate, leggete con me, sera un point de départ pour la discussion de Stark, qui portera sur le rôle important que joue le dialogue dans son travail.

L’œuvre de Stark à récemment fait l’objet de plusieurs expositions individuelles, notamment Intimism (2015) à l’Art Institute of Chicago et Uh-Oh : Frances Stark 1991-2015, une rétrospective itinérante actuellement présentée au Museum of Fine Arts de Boston. Stark est récipiendaire du prestigieux Absolut Art Award de 2015.

Du modernisme au contemporain:
la place du papier dans le musée d’art contemporain

la place du papier dans le musée d’art contemporain
Dimanche le 24 avril, 2016
Présenté à Papier16

En français
Présentée par ART SPEAKS

La transition historique de l’art moderne à l’art contemporain a amené un changement dans la façon dont les artistes se servent du support papier et, souvent, dans la manière de disposer ces œuvres dans l’espace muséal. Les musées voués à l’art contemporain font présentement face à certains choix éditoriaux quant à la consolidation de ces deux périodes historiques dans la conservation d’œuvres sur papier. Un panel de conservateurs invités discutera des différentes approches possibles et de la place des œuvres historiques au sein de leurs collections.

Modérateur: Jean Gagnon, directeur de la préservation et de l’accès aux collections, Cinémathèque québécoise

Invités: Stéphane Aquin, conservateur en chef, Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington, D.C.
John Zeppetelli, directeur général et conservateur en chef, MAC Musée d’art contemporain de Montréal